On pourrait même expulser les pauvres qui n'ont plus qu'une tente !

01 décembre 2011
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Le collectif ALERTE, dont les petits frères des Pauvres font partie, interpelle le gouvernement et les parlementaires à propos d'une proposition de loi concernant les habitats légers de loisirs et l'hébergement de plein air. Un des articles de cette proposition de loi permettrait, si elle était votée, d'expulser des personnes et des familles pauvres n'ayant pas d'autre solution que de vivre à l'année sur des terrains de camping.

Dans un communiqué de presse daté du 1er décembre 2011, le collectif ALERTE-UNIOPSS s'indigne des dispositions d'un projet de loi adopté récemment qui vise à empêcher les personnes en situation de précarité d'accéder - en ultime recours - à des hébergements de loisirs ou de plein air comme les campings. Les associations du collectif ALERTE-UNIOPSS auxquelles se joint l'Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques (ANGVC) dénoncent les dispositions d'une proposition de loi adoptée le 16 novembre 2011 en première lecture par l'Assemblée Nationale. Ce texte relatif aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l'année sur un terrain de camping. En effet les dispositions d'un nouvel article L. 335-1 de ce projet obligent les personnes qui résident en camping pendant plus de 3 mois à justifier d'une résidence principale. Il instaure par ailleurs de nouvelles taxes de séjour. Autrement dit, désormais, on pourrait expulser les plus pauvres de leur campement au bout de 3 mois ! Et cela même en plein hiver ! Et même s'ils payent leur redevance ! Quant à la loi DALO, elle est inopérante puisque, malgré nos multiples demandes, une personne reconnue prioritaire par la commission de médiation peut se faire expulser de là où elle est sans qu'on lui ait d'abord proposé un nouveau logement ! Ainsi, au total, grâce à cette généreuse proposition de loi, on est encore moins protégé quand on vit dans une tente ou une caravane sur un terrain de camping faute de logement décent. L'inacceptable est dépassé ! ALERTE-UNIOPSS et l'ANGVC appellent le Gouvernement et les Parlementaires à revoir ce projet qui va maintenant être examiné par les Sénateurs. >> Télécharger le communiqué de presse du collectif ALERTE (PDF / 33 ko) -

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