Accompagnement fin de vie et personnes malades de Lyon
Créée en 2006, l’équipe de Lyon est née d’un petit groupe de personnes animées par les valeurs portées par le mouvement des soins palliatifs, pour apporter une présence humaine bienfaisante auprès de la personne âgée en fin de vie ou les personnes éprouvées par la maladie.
Elle compte chaque année une douzaine de bénévoles, soutenus par un coordinateur salarié qui accompagne une cinquantaine de personnes accompagnées.
Nos actions :
- Visites à domicile ;
- Visites à l’hôpital ;
- Visites en Ehpad ;
- Colis de Noël…
Nos objectifs :
- Notre mission : accompagner des personnes vulnérables, du fait de leur maladie grave ou de l’approche de la fin de leur vie.
- Soutenir les autres équipes de bénévoles de l’Association confrontées à la fin de vie.
- Diffuser les valeurs de l’accompagnement jusqu’à la fin de la vie dans notre société.
Notre projet d’équipe :
- Intensification des accompagnements à domicile et en établissements de soins, en lien avec des réseaux de soins.
- Accueillir et former davantage de bénévoles pour répondre aux besoins.
Devenir bénévole pour un accompagnement fin de vie
Le rôle des bénévoles au sein des équipes d’accompagnement fin de vie des Petits Frères des Pauvres est d’apporter une présence fraternelle auprès de la personne en fin de vie. Le bénévole intervient au domicile de la personne ou en établissement collectif (hôpital, Ehpad…) et permet à la personne âgée en fin de vie de parler, d’exprimer ses joies, ses doutes ou ses difficultés.
Les visites, cela m’aide à tout supporter la maladie, l’isolement...
En France, la loi encadre cette action, et demande à chaque bénévole de suivre une formation et de s’engager dans une démarche d’équipe.
« Les visites des bénévoles m’apportent beaucoup de bien. Cela m’aide à tout supporter la maladie, l’isolement, et surtout en moment avec le virus, ça fait du bien. C’est la vie, le lien social. Ça ne m’arrive pas souvent ici, de discuter avec les gens. Sans les Petits Frères des Pauvres, ce serait trop dur. Maintenant, c’est un besoin vital. C’est encore plus important quand on est malade parce qu’on est furieux contre la maladie et on sait que les personnes qui viennent nous voir, nous soulagent de cette souffrance. Avec les bénévoles, on n’est pas jugé… parce que la famille, même pas en rêve ! Moi ils m’ont laissé tomber. Heureusement qu’il y a les Petits Frères des Pauvres, je n’ai qu’eux. J’attends impatiemment leurs visites, comme ça la semaine passe plus vite. C’est aussi un lien avec la vie extérieure, ils sont là pour moi, pour me dépanner si besoin. ». Louise, personne accompagnée à l’hôpital.