…Cette septuagénaire, née le 4 janvier 1940 à Port-des-barques, en Charente-Maritime, me frappe rapidement par son enthousiasme et sa volubilité. Claudette, qui a travaillé dans la restauration pendant près de 40 ans, notamment au restaurant La Lorraine près des Ternes à Paris, ne tarit pas d’éloges pour les petits frères . Etagère de restaurant, c’est-à-dire personne chargée de préparer les desserts avant que le maître d’hôtel ne l’apporte aux client, elle vient d’une famille de Charentais – sa grand-mère était cuisinière, tout comme son arrière grand-mère, et son grand-père un « poilu » de la guerre 14-18, son père gendarme et sa mère infirmière. Ce fort ancrage régional ne l’a pas dissuadée de « monter à Paris » où elle a vécu jusqu’à sa retraite en 2000.C’est par hasard qu’elle rencontre les petits frère des Pauvres en 2011, après s’être blessée au bras à la suite d’une mauvaise chute. Cette femme aux jolies yeux bleus a tout de suite été emportée et séduite par les petits frères . Ce qui l’intéresse, ce sont les sorties, organisées par la Fraternité Paris-Sud : ah ! les bateaux-mouches, le musée Rodin avec ses statues et ses jardins fleuris, ou la visite du château de Chantilly… Mais aussi, gourmande comme elle est, les goûters à Montparnasse ou les repas à Chanoinesse qui permettent de briser la solitude autour d’un jeu de cartes ou bien d’échanges avec les autres – elle a lié connaissance, notamment avec Odette, avec laquelle elle communique régulièrement par téléphone. Elle se rend à Chanoinesse une fois par mois : « On y mange très bien ! ». Le chef en cuisine est « formidable » et les spectacles de chanson très plaisants : au répertoire, Edith Piaf, Charles Trenet… Un rendez-vous mensuel qu’elle attend et ne voudrait manquer pour rien au monde. A Noël aussi, les agapes sont remarquables. Elle se souvient du dernier Noël, à l’Ambassadeur à Sèvres-Babylone, ainsi que du premier de l’an au château d’Achy, « une merveille. Et les bénévoles « impeccables ». A l’année ce sont Claudia et aussi Yolande qui la suivent et lui rendent visite. Cette dernière est « très gentille ». Aux petits frères des Pauvres, « on s’occupe bien de nous », souligne Claudette, à plusieurs reprises, comme par exemple quand elle va à la Villa Juge, une fois par mois où on lui prodigue des petits soins esthétiques : masque, mains, visage… Grâce à Naïma, qu’elle remercie chaleureusement, tout comme le reste de l’équipe, elle a aussi pu obtenir une aide ménagère, une auxiliaire de vie prénommée Charlotte, aide précieuse car sa famille est loin : son unique frère vit à Nice.La rencontre avec les petits frères des Pauvres a vraiment changé sa vie. Avec eux, « Si c’était à recommencer, je recommencerais. C’est le destin. » Edouard, bénévole depuis 2009
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