Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Justine C., 23 ans, volontaire auprès des petits frères des Pauvres d’Irlande

Derniers témoignages

26 juillet 2024

Laurence, bénévole : « Chaque intervention me donne un réel bonheur d’avoir pu aider à ma façon »

Lire le temoignage

26 juillet 2024

Jean-Roland, 76 ans : « ici, je suis bien, c’est un palace ! »

Lire le temoignage

29 avril 2024

Alisa, volontaire européenne de 19 ans : « j’ai trouvé ma famille française »

Lire le temoignage
Voir tout
Après une première année de master en alternance à l’Institut du Management Public et Politique (ISMaPP), j’avais décidé de prendre une année de césure afin de me consacrer à des activités associatives et améliorer mon anglais. J’ai donc réalisé un Service volontaire européen (SVE) d’octobre 2016 à juillet 2017 à l’association Friends of The Elderly à Dublin (Irlande).

Pourquoi un SVE avec les petits frères des Pauvres ? Je souhaitais avoir une expérience longue à l’étranger, faire vivre un projet associatif local et comparer les dispositifs de prise en charge des risques sociaux entre la France et un autre pays européen. En effet, après m’être investie une année aux Restos du cœur à Paris, je désirais vraiment prolonger cette expérience et la mettre en lien avec mes enseignements académiques. J’ai découvert que les petits frères des Pauvres en France proposaient d’envoyer des jeunes comme volontaires auprès des associations « petits frères » partenaires à l’étranger. Je connaissais cet organisme car ma grand-mère avait résidé quelques années au Centre de rencontre des générations [EHPAD et hôtellerie associative à Nouan-Le-Fuzelier]. J’avais ainsi eu l’occasion de participer à certaines de leurs activités pour favoriser la rencontre et les échanges entre tous les âges de la vie. Je trouvais cet engagement auprès des personnes âgées remarquable, et je souhaitais vraiment m’investir au cœur des grands risques sociaux auxquels notre société doit faire face aujourd’hui. J’ai ainsi choisi le 5ème risque, regroupant la dépendance, la perte d’autonomie et l’isolement social liée à la vieillesse.  Par ailleurs, l’association Friends of the Elderly dispose de différents modes d’action et propose des missions variées. Ainsi, j’ai notamment participé à l’animation de clubs sociaux pour des personnes âgées (Wednesday club notamment), de visiter à domicile des personnes isolées et en grande perte d’autonomie et de participer plus généralement à la vie de l’association par des actions de communication et des recherches de financement. Les enseignements et apports de ce SVE : Cette expérience a été pour moi très enrichissante, à tous points de vue : je me suis retrouvée au plus près de la population locale et dans le besoin, ce qui n’aurait pas été le cas dans le cadre d’un échange universitaire classique. J’ai énormément appris sur la culture irlandaise au contact des personnes âgées. J’ai également beaucoup progressé en anglais, bien que j’ai regretté que mes collègues SVE soient également françaises.J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables et que je n’oublierai jamais.(Crédit : DR) En effet, le Wednesday club est un moment de grande convivialité où, chaque mercredi, plus de 60 personnes âgées se retrouvent pour chanter, danser et parfois sortir de l’isolement social auxquelles elles font face. Le technology club était également très apprécié de nos membres, un moyen pour eux de se sentir intégrés dans une société qui les dépasse parfois, et les isole. Malheureusement, par manque de bénévoles et de personnel, le club n’a pas pu être maintenu toute l’année et a été à mon sens arrêté de manière trop précoce. J’ai également eu la chance de visiter chaque semaine différentes personnes âgées, avec qui j’ai noué des liens très forts. Je n’oublierai jamais ces rencontres. J’ai notamment accompagné Kevin, une personne très malade, et dont les douleurs sont pour lui un combat quotidien. J’ai donc essayé de rendre mes visites interactives et ludiques afin de lui faire oublier, le temps d’une heure ou deux, la douleur. J’ai partagé avec lui des documents sur les élections en France. Il a partagé avec moi ses écrits et ses souvenirs que j’ai traduit en français pour lui. Enfin, avec sa collaboration j’ai réalisé un article dans la Nouvelle République sur mon SVE et nos échanges. (Crédit : la Nouvelle république)J’ai découvert que l’âge n’était qu’un mot et que le maintien d’une activité était essentiel pour vieillir dans de bonnes conditions et prévenir les maladies neurologiques, telles que la démence ou Alzheimer.  J’ai réalisé à quel point les échanges intergénérationnels étaient essentiels dans nos sociétés actuelles. Les petits frères des pauvres (en France ou en Irlande) sont les premiers acteurs de ces échanges et je suis fière d’avoir contribué à leurs actions. Ce bénévolat a été également pour moi une réelle expérience humaine et professionnelle. J’ai appris à trouver la bonne distance dans mon travail, j’ai découvert les difficultés parfois rencontrées dans le management associatif et cela a été très formateur. Enfin, mon projet m’a permis également de découvrir tout un pays : le Connemara, Cork, l’Irlande du Nord, Dublin et ses alentours… J’ai également rejoint une équipe de hockey sur gazon, sport que je n’avais jamais essayé auparavant et très méconnu en France ! J’ai aussi donné beaucoup de mon temps libre au Rotaract, un club service à destination de jeunes de 17 à 30 qui souhaitent monter des projets ensemble : ce fut un bon moyen de me faire des amis sur Dublin.Mes aspirations après le SVE et son intégration dans mon projet professionnel :Le SVE est un programme très complet, à destination de tous les jeunes, avec un soutien financier, un encadrement et des formations qui permettent de valoriser notre expérience. Je vais maintenant terminer mon master. J’envisage de passer ensuite le concours de l’Ecole Nationale d’Administration ou celui des IRA (Institut Régionaux d’Administration), afin d’intégrer l’administration publique. Je compte valoriser mon expérience en Irlande en démontrant qu’un bon manager public, défenseur du service public à la française ne peut se passer d’une vision sociale. Par ailleurs, j’ai découvert l’Institut de l’Engagement, qui propose de valoriser nos services civiques et de nous soutenir dans nos projets professionnels. 

Partager Ce témoignage
A propos de l’auteur
Image de Audrey Achekian
Audrey Achekian
Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test

Découvrez comment vous pouvez agir

Consulter d'autres témoignages

Laurence, bénévole : « Chaque intervention me donne un réel bonheur d’avoir pu aider à ma façon »

Laurence est bénévole pour l’équipe d’Accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres de Lille...

Jean-Roland, 76 ans : « ici, je suis bien, c’est un palace ! »

Après un divorce difficile, Jean-Roland a tout perdu. S’en est suivi une longue période d’errance avant...

Alisa, volontaire européenne de 19 ans : « j’ai trouvé ma famille française »

Alisa est une jeune Allemande de 19 ans qui s’est engagée pour un corps européen de...

Faire un don