J’ai souhaité m’engager dans l’association les petits frères des Pauvres tout d’abord parce que cet été j’ai vécu un moment très fort aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Les homélies du Pape m’ont beaucoup marquée et tout particulièrement les deux leitmotivs des JMJ qui étaient « sortir de son canapé » et « chausser ses crampons ». J’avais déjà pensé à m’inscrire dans une association et ces JMJ ont été l’élément déclencheur.J’ai choisi les petits frères des Pauvres en premier lieu parce que je rends visite à ma grand-mère tous les mercredis et je suis très touchée par les personnes âgées isolées. De plus je trouve que les personnes âgées sont des vrais puits de sciences pour nous, jeunes. Enfin, mes parents sont membres de cette association depuis très longtemps et j’avais déjà eu l’occasion de rendre visite et d’apporter des colis le jour de Noël.C’est toujours un grand plaisir de rendre visite à Roger et de discuter avec lui. En effet, étant presque centenaire, il a vécu les grandes périodes du XXème siècle et nous parle même de temps à autre de ses grands-parents ; ce qui remonte au XIXe siècle ! Il nous permet de percevoir l’histoire (et en particulier celle des deux guerres) d’un point de vue duquel nous n’avons pas accès dans nos cours d’histoire scolaires : celui de la population française et de la vie quotidienne. De plus, Roger est un grand amateur de trains, d’avions et d’à peu près tous les moyens de transports, domaine dans lequel je suis très peu renseignée et nous explique donc le mécanisme de tout cela, ce qui est passionnant pour moi qui souhaiterais m’orienter vers des études d’ingénieur.Enfin, je trouve très touchant la reconnaissance que Roger nous porte. En effet, il nous parle très souvent (c’est-à-dire presqu’à chaque rencontre) de sa solitude, des périodes de dépression qu’il traverse et par conséquent de la grande joie que nos visites lui procurent. Nous n’avons donc pas l’impression d’être un visiteur de plus mais d’être vraiment utiles et attendus. Nous nous attachons sincèrement à Roger et j’ai l’impression que c’est réciproque.
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