Marie-Noëlle, reprend son souffle après cette longue période de confinement. Accompagnée par les Petits Frères des Pauvres depuis 3 ans, elle retrouve enfin les joies des sorties organisées par les bénévoles qui lui ont tant manqué, un petit air de vacances durant l’été si long.
Comme grand-nombre de nos aînés, le confinement a été une épreuve difficilement vécue par Marie-Noëlle. L’enfermement, l’arrêt des visites, le manque de contact avec l’extérieur… une solitude encore plus accentuée qu’à l’habitude.
Je suis en résidence autonomie, et le confinement a été difficile. On ne pouvait pas sortir et on ne pouvait voir personne […] Ce qui a été vraiment dur c’est l’isolement, et le manque de communication avec les autres.
La crise est encore au cœur de l’actualité et toujours très présente dans les esprits, une source d’angoisse pour Marie-Noëlle.
Cette épidémie est très inquiétante, et pas seulement pour les personnes âgées.
Ajouté à cela, la perspective de passer un été dans une solitude extrême alors que les villes se vident au fil des départs en vacances.
Mais aujourd’hui, Marie-Noëlle pense enfin à autre chose. Les Petits Frères des Pauvres l’ont conviée au Manier, un lieu d’accueil à la journée. Elle assiste avec bonheur à un récital en plein air donné par l’opéra de Marseille. « La musique adoucit les mœurs » dit-on… quoi de mieux qu’écouter un bel air d’opéra pour oublier ses tracas ?
Une journée ici au Manier, c’est reposant. Même une seule journée, ici c’est les vacances. On a la nature, on voit les autres personnes et les bénévoles. Ils appellent toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaines pendant le confinement, ce qui permet d’être moins isolée. Pour moi c’est une vraie famille, je vis presque pour ces journées avec les Petits Frères des Pauvres.
Marie-Noëlle repartira l’esprit plus léger, après ce doux moment qui lui aura permis de s’évader d’un été solitaire.