Jérôme L. : Bonjour Marguerite, quand avez-vous intégré l’association et comment l’avez vous connue ?Marguerite : J’ai connu l’association grâce au Carrefour du volontariat, devenu aujourd’hui France Bénévolat. Je suis arrivée en février 1989 et j’ai été reçue par Véronique Coquerez, sans « chichi », on a discuté pendant un moment et tout de suite après, j’étais déjà dans le bureau de recherche de fonds et je commençais mon bénévolat !JL : Quelle était votre mission à l’époque ?Marguerite : Les appels aux dons. L’association prospectait pour sensibiliser de nouveaux donateurs, chaque bénévole avait un annuaire des pages jaunes et nous écrivions les adresses à la main ! J’ai trouvé ça casse-pied alors je suis allée acheter une machine à écrire et puis de toute façon, j’écris très mal ! J’étais secrétaire et toute ma vie j’ai tapé à la machine à écrire. Je tapais donc les adresses sur des étiquettes, ça allait bien plus vite… Nous étions parfois une douzaine autour de la table à recopier des annuaires. Il n’y avait pas un seul ordinateur, le fichier donateurs, c’était des fiches en carton ! Les dons étaient gérés sur place.JL : Vos missions ont-elles évolué ?Marguerite : Ah oui quand même, avec l’arrivée de l’ordinateur, il y a eu du changement, on pouvait mettre le fichier à jour, faire les changements d’adresse… Je me suis donc mis à l’informatique, c’était amusant. Le gros boulot, ça reste les retours, récupérer les enveloppes timbrées, les cartes postales…JL: A quelle fréquence vous investissez- vous ?Marguerite : Avant que les dons soient davantage traités par Paris, je pouvais venir jusqu’à 4 fois par semaine, maintenant je viens 2 demi journées par semaine et je me suis engagée dans d’autres associations.JL : Que vous apporte votre bénévolat ?Marguerite : Je me sens utile, au lieu d’aller jouer à la manille dans les clubs avec des gens de mon âge qui me racontent combien de médicaments ils avalent chaque jour… aux petits frères, je me retrouve avec des jeunes !JL : Qu’est ce qui vous fait continuer ?Marguerite : Ce n’est jamais une corvée, c’est à chaque fois un plaisir, alors je continue à me faire plaisir !Propos recueillis par Jérôme Lejeune
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