L’appel aux bénévoles des petits frères des Pauvres d’Aubervilliers

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Auber mensuel, le magazine d'informations locales de la ville d'Aubervilliers (93) revient dans son numéro de novembre sur l'opération « Les fleurs de la fraternité » à laquelle participait l'équipe petits frères qui se développe depuis un an sur la commune

Opération coup de coeur ! Le 1er octobre, « Les fleurs de la fraternité » ont ravi plus d’un Albertivillarien : à l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées, place de la Mairie, les petits frères des Pauvres ont distribué quelque 700 roses.Un geste gratuit et fraternel, contre la promesse d’un autre : remettre cette fleur à une personne âgée de son entourage. Une jolie façon de créer du lien, dans la droite ligne des valeurs de solidarité de cene association nationale qui accompagne les personnes – en priorité les plus de 50 ans – souffrant de solimde, de pauvreté, d’exclusion et! ou de maladies. Il y a un an, sollicités par le Pôle personnes âgées-personnes handicapées de la Ville, les petits frères des Pauvres s’installent à Auber. Le coeur de notre action, ce sont les visites à domicile. Nous mettons en place des équipes de trois bénévoles qui se relaient auprès de trois personnes âgées, en allant les voir une fois par semaine. On ne se substitue pas aux services sociaux ni aux aides à domicile, même si nous pouvons avoir un rôle d’alerte, précise Jean-Frédéric Bou, le responsable départemental de l’association. Nous sommes d’abord là pour créer des liens d’amitié et briser les solitudes… L’association organise aussi des sonies au restaurant, fête les anniversaires et propose même des vacances pour recréer un tissu social autour des personnes isolées. Liens familiaux distendus, enfants habitant loin, effet de la crise et du repli de chacun sur soi : les demandes d’ accompagnement ne cessent de croître à mesure que la population vieillit. Les petits frères des Pauvres accompagnent régulièrement plus de 10 000 personnes en France. Mais seulement 6 à Aubervilliers, faute de bénévoles.50 bénévoles pour AubervilliersL’opération du 1er octobre visait aussi à solliciter les bonnes volontés. Comme Fahim Hamam, 38 ans, qui a spontanément rejoint les petits frères d’Aubervilliers à leur création. Pour moi, c’est une façon de poursuivre ce que je faisais naturellement en Algérie: parler avec les personnes âgées, cela leur fait toujours plaisir. Et c’est enrichissant: elles ont toujours des histoires à raconter. Depuis janvier, il rend visite une fois par semaine à une personne âgée : Ça peut sembler paradoxal, mais ces échanges m’apportent à moi aussi du réconfort. fe ne suis pas riche financièrement, mais je peux donner un peu de mon temps et, ainsi, je me sens utile , confiet- il.Avis, donc, aux personnes intéressées: les petits frères des Pauvres recherchent 50 bénévoles sur la ville ! On ne demande au minimum qu’une heure de disponibilité par semaine, reprend Jean-Frédéric Bou. L’important, c’est l’engagement dans la durée, au moins un an, pour créer une relation de confiance: on ne peut pas confier le coeur de personnes fragilisées à des bénévoles qui ne resteront que trois mois ! Aurélia Sevestre | Auber Mensuel N°60 | novembre 2014

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