« Changer la société ne se décrète pas d’en haut, sans le public concerné et sans les corps intermédiaires »

Les associations regrettent d'être mises de côté par le gouvernement dans une tribune du journal Le Monde. © Aurélie Gélibert
Les associations regrettent d'être mises de côté par le gouvernement dans une tribune du journal Le Monde. © Aurélie Gélibert

Dernières actualités

16 décembre 2025

Réveillons de Noël : une grande chaîne de solidarité se prépare partout en France

Lire l'actualité

15 décembre 2025

« Maintenant, mes 24 décembre sont consacrés aux Petits Frères des Pauvres » : Diane, bénévole à Noël

Lire l'actualité

10 décembre 2025

En décembre, l’arrondi en caisse devient un geste solidaire essentiel

Lire l'actualité
Voir tout
Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, les présidentes et présidents de grands acteurs du secteur associatif, dont les Petits Frères des Pauvres, regrettent, dans une tribune parue dans Le Monde, que le gouvernement laisse les associations spectatrices de décisions prises en amont ou ailleurs.

Le secteur associatif a le sentiment de ne plus être reconnu comme un ­interlocuteur naturel du gouvernement dans l’élaboration des politiques publiques. Les phases de concertation sont réduites à leur plus simple expression, lorsqu’elles ne sont pas simplement supprimées. Elles portent au mieux sur la mise en œuvre des décisions, mais très rarement sur leur préparation et leurs impacts. 

La diminution des aides personnalisées au logement (APL), la réduction drastique du nombre d’emplois aidés, l’intensification du contrôle des migrants, la réduction des crédits, le projet de loi logement… la liste est longue des sujets sur lesquels les associations n’ont pas été écoutées par les pouvoirs publics avant que soient prises des décisions majeures. C’est un signal négatif pour les associations, dont l’avis ne semble pas intéresser les pouvoirs publics. C’est aussi une perte d’efficacité car le gouvernement se prive de l’expertise de ceux qui sont au plus près des populations concernées.

Les associations n’ont pas le monopole de la vérité, mais elles ont leur part de vérité. Changer la société ne se décrète pas d’en haut, sans le public concerné et sans les corps intermédiaires.    

Les acteurs du secteur associatif tiennent également à alerter sur la place que l’on souhaite donner à la solidarité :

« Il en va, en fait, de l’idée que l’on se fait de la solidarité. Soit on la considère comme l’addition de mesures destinées à éviter les situations les plus dramatiques et, dans ce cas, les associations sont des exécutants ; soit on la considère comme impliquant toute la société, bénéficiant à toute la société, comme le fruit d’une mobilisation citoyenne ; alors on a besoin d’associations vivantes et porteuses, à côté d’autres acteurs, de cette valeur républicaine de fraternité. »   

>> Lire l’article sur Le Monde

Partager cet article
A propos de l’auteur
Image de Rodin Munganga
Rodin Munganga

Consulter d'autres actualités

décoration noël petits frères des pauvres réveillons noël

Réveillons de Noël : une grande chaîne de solidarité se prépare partout en France

Bien avant les tables dressées et les retrouvailles des 24 et 25 décembre, une vaste chaîne...
Noël 2025 Colmar Petits Frères des pauvres bénévolat personne âgée

« Maintenant, mes 24 décembre sont consacrés aux Petits Frères des Pauvres » : Diane, bénévole à Noël

Aux Petits Frères des Pauvres, Noël n’est pas un moment à part, mais l’aboutissement d’un engagement...
arrondi en caisse noël petits Frères des pauvres naturalia monoprix cdiscount

En décembre, l’arrondi en caisse devient un geste solidaire essentiel

En cette fin d’année, plusieurs enseignes proposent à leurs clients d’arrondir leurs achats en caisse au...

Faire un don