Un parent ou un beau-parent malade ou en perte d’autonomie soudaine ? Le congé de proche aidant est une solution qui permet à un salarié de droit privé, à un agent public, à un travailleur indépendant ou à un demandeur d'emploi de prendre du temps pour s'occuper d'une personne handicapée ou âgée ou en perte d'autonomie.
Le congé de proche aidant est ouvert aux salariés de droit privé, aux agents publics, aux indépendants et aux demandeurs d'emploi. Pour obtenir un congé de proche aidant, le salarié doit en faire la demande par courrier recommandé en respectant les délais et conditions propres à sa convention collective ou accords collectifs.
Sa demande devra préciser la date de début du congé de proche aidant, la date de fin du congé, et s’il souhaite fractionner son congé ou pas.
En général, la demande est adressée au moins un mois avant la date de départ. Toutefois, dans certains cas, il peut débuter sans délai si la situation est liée à une urgence (attestée par un certificat médical).
Plusieurs documents seront à fournir (liste complète sur www.service-public.fr).
À noter, l’employeur n’a pas le droit de refuser le congé.
Pour les demandeurs d’emploi, le courrier précisera le nombre de jours pris pour apporter une aide régulière nécessaire à leur proche. Quant aux travailleurs indépendants, ils adresseront à l’organisme débiteur des prestations familiales, une déclaration attestant le nombre de journées ou de demi-journées d’interruption d’activité prises au cours du mois considéré.
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