Des vacances à Damgan bien médiatisées !

15 juillet 2011
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Les bénévoles et la maison de vacances de Damgan ont eu les honneurs de la presse ce vendredi 15 juillet. L'édition régionale du 19/20 de France 3 proposait un reportage sur un séjour de vacances et le même jour le quotidien Ouest-France posait trois questions à Françoise Verdier, 65 ans, bénévole et responsable de séjour depuis vingt ans chez les petits frères des Pauvres.

Tout l'été, les petits frères des Pauvres proposent des vacances « sur mesure » et adaptées aux personnes âgées les plus vulnérables, ou dépendantes. Depuis le 8 juillet, les premiers vacanciers ont investi la résidence de la rue de la Plage à Damgan. Comment devient-on bénévole aux petits frères des Pauvres ? Quand je suis devenue bénévole, j'avais 46 ans. Mes enfants étaient grands. J'étais cadre administratif dans le milieu hospitalier, dans la Manche et j'étais frustrée d'être coupée du contact humain, le nez dans les dossiers. J'ai répondu à une annonce dans un journal local. On m'a remis les clés d'un minibus pour transporter neuf personnes sur leur lieu de vacances et l'aventure a commencé... Et cela fait presque 20 ans que cela dure ! Quelles sont les qualités d'un bénévole ? Il faut une grande disponibilité, une bonne humeur constante, une bonne résistance physique et mentale. Au quotidien, nous sommes confrontés à ce qui nous attend un jour la vieillesse et parfois le handicap. Nous occupons le rôle d'une auxiliaire de vie du réveil au coucher. Nous accompagnons les personnes au lever, à la toilette, aux repas, aux jeux, aux sorties... Nous échangeons beaucoup car le séjour doit leur permettre de revenir avec des souvenirs de vacances. Quelle est votre plus belle rencontre ? Marcello. C'est un monsieur que j'ai connu à mes débuts. Il souffrait d'une maladie dégénérative des yeux, il a malheureusement perdu la vue depuis. Marcello faisait danser toutes les dames. Il est plein de courtoisie. Nous entretenons une relation privilégiée : pas un anniversaire, un nouvel an, un Noël sans un contact ou une carte. Mon action au sein de l'association est très enrichissante ! Ouest-France - 15 juillet 2011

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