Ils sont étudiants, salariés ou retraités, certains viennent de l’étranger: en été, des bénévoles occasionnels viennent prêter main forte aux associations, dont les équipes habituelles peuvent être quelque peu dégarnies. Parmi nos bénévoles habituels il y a beaucoup de retraités, et en été ils prennent des vacances, s’occupent de leurs petits-enfants , souligne Isabelle Sénécal, chargée de communication des petits frères des Pauvres.Pour ceux qui prennent le relais, ce peut être une occasion de découvrir le bénévolat. Certains reviennent d’année en année , pour des actions de proximité auprès de personnes âgées isolées ou précaires (visites à domicile, sorties …), ou pour accompagner des séjours.Sur 1.000 bénévoles d’été de l’association, il y a 80 à 90 étrangers: espagnols, irlandais, roumains, américains … . Majoritairement des étudiants, mais aussi des personnes en activité ou retraitées. L’association participe aux frais de voyage, logement et nourriture. Nous avons beaucoup plus de candidatures que de possibilités d’accueil , explique Isabelle Sénécal.Maaike Fischer, une Néerlandaise de 19 ans, en est à sa deuxième expérience. Cette étudiante en relations internationales a participé l’an dernier à un séjour de deux semaines en Bourgogne, et passe cette année juillet à Paris où, plusieurs heures par jour, elle rend visite à des personnes âgées. Cela me permet d’améliorer mon français et me laisse du temps pour découvrir Paris , dit-elle.Pour se faire connaître à l’étranger, les petits frères des Pauvres s’appuient sur le réseau associatif, les alliances françaises et sur des partenaires comme l’université américaine de Salt Lake City.
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