Un regard un peu triste parfois, un sourire discret… Maryvonne n’a pas eu une vie facile. « J’ai eu pas mal de problèmes et les Petits Frères des Pauvres ont été là pour moi », révèle-t-elle pudiquement.
Alors qu’elle participe à une sortie de notre Association dans la maison du Prieuré Saint-Pierre de Vertou (44), Maryvonne témoigne des mois difficiles qu’elle a passé pendant le confinement au sein de son Ehpad : « Le confinement a été très dur. On a été coupé de tout. Heureusement que j’avais encore le téléphone pour rester en contact avec mes amis, ma famille, mais on n’avait plus le droit aux visites. On n’avait plus droit à grand-chose d’ailleurs. Même le personnel se tenait un petit peu à l’écart. », regrette-t-elle.
Encore aujourd’hui, les mesures strictes prises dans les Ehpad pour protéger les résidents lui semblent difficiles à vivre : « Nous, on doit toujours rester enfermés dans nos chambres. On n’a plus le droit de rendre visite aux autres pensionnaires, il n’y a plus d’activités et pendant les repas, on est plus que deux par table alors qu’avant on était quatre. », décrit-elle.
Pour toutes ces raisons, elle apprécie pleinement chaque minute passée pendant cette journée avec les Petits Frères des Pauvres, qu’elle attendait impatiemment !
Les sorties avec les Petits Frères des Pauvres, la liberté retrouvée
Au Prieuré Saint-Pierre, planté dans un cadre idyllique avec vue sur la Sèvre Nantaise, la journée s’écoule doucement entre discussions joviales entre bénévoles et personnes âgées, balades dans le jardin et repas conviviaux. « J’attendais vraiment de retrouver cette liberté », sourit Maryvonne.
Les Petits Frères des Pauvres, c’est une famille !
Ce qu’elle aime le plus pendant ces sorties ? « Tout ce que les Petits Frères des Pauvres nous apportent et donnent. C’est une famille. Tous les bénévoles sont gentils. J’apprécie aussi la nourriture. Ça change de nos gamelles ! », s’exclame-t-elle.
Elle a aussi pu mieux faire connaissance avec les autres résidents de son Ehpad, qu’elle ne connaissait pas ! « On est tous dans le même établissement et pourtant on ne se connaissait pas, on ne se rencontrait pas. », déplore la septuagénaire.
Elle espère désormais que les sorties de ce type vont se multiplier : « c’est vrai que les mesures sanitaires compliquent tout ça, mais ça nous permet de sortir de notre isolement et de voir des gens. »