Génération Liens, le programme scolaire

Et si le meilleur moyen de changer le regard sur la vieillesse commençait dès le collège ?
Avec son programme Génération Liens, lancé en 2023, l’Association Petits Frères des Pauvres agit à la racine : en sensibilisant les jeunes aux enjeux du vieillissement, de l’isolement social des aînés et des discriminations liées à l’âge.

Un programme éducatif pour construire des liens intergénérationnels durables

Le programme Génération Liens propose deux ateliers d’une heure en classe de cinquième (et bientôt en lycée), pour :

  • Comprendre ce qu’est l’âgisme et ses conséquences sur la vie des personnes âgées ;

  • Identifier les situations de maltraitance ordinaire liées à l’âge ;

  • Favoriser l’empathie et le respect envers les aînés ;

  • Encourager des gestes simples de solidarité et de lien intergénérationnel.

Les ateliers sont interactifs, ludiques et ancrés dans des situations concrètes du quotidien. Ils peuvent donner lieu à des projets prolongés avec les établissements : rencontres avec des personnes âgées, actions solidaires, projets citoyens…

Il s’adresse d’abord aux collégiens de 5e et leur propose 2 étapes :

  • Une compréhension de ce qui constitue la discrimination liée à l’âge
  • Une façon de penser autrement le vieillissement et d’agir concrètement pour préserver les liens intergénérationnels

Prochainement, le programme s’adressera aussi aux élèves en classe de 1ère.

Pour les Petits Frères des Pauvres, ces deux niveaux sont des moments clés pour aborder les discriminations et le lien social dans le cadre du parcours citoyen de l’élève.

un passage à l’échelle pour 2024

Génération Liens, le programme scolaire
Des ateliers pour comprendre les enjeux liés à la vieillesse et lutter contre l'âgisme. © Virginie Hérail

Face au succès des premiers ateliers menés en 2023, le programme s’est fortement développé en 2024 :

  • 1 500 élèves sensibilisés en un an

  • 104 ateliers réalisés, dans 15 établissements scolaires, couvrant 3 académies

  • 54 classes impliquées

  • Des nouvelles régions engagées : Banlieue parisienne, Hauts-de-France, Normandie, en plus du Grand Est, du Centre et de l’Ouest

  • Un réseau de collèges partenaires en pleine expansion

  • Deux mécènes mobilisés : la Fondation BNP Paribas pour la jeunesse et la Fondation Roi Baudouin (fonds Syntaxis)

Et ce n’est qu’un début. D’autres régions (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes…) sont en phase de structuration pour rejoindre le programme. À terme, Génération Liens a vocation à être porté dans toutes les fraternités régionales de l’Association.

« Nous privilégions un format ludique (vidéos, jeux de cartes) qui amène du savoir tout en permettant aux élèves de le manipuler, de les aider à comprendre les mécanismes des discriminations et de pouvoir réfléchir ensemble au savoir-être. »

précise Cécile Fournier, chargée de mission Génération Liens chez les Petits Frères des Pauvres.

À l’issue de ces ateliers, notre Association propose aux élèves de passer à l’action : des missions accessibles et concrètes leur sont suggérées pour lutter contre l’âgisme dans leur quotidien. Les enseignants, quant à eux, peuvent mener des projets d’échanges intergénérationnels afin de prolonger l’action du programme et en augmenter l’impact.

Une réponse concrète à un enjeu majeur

L’âgisme reste une discrimination encore peu identifiée, mais bien réelle. En anticipant les effets de l’isolement social, en changeant le regard des plus jeunes sur la vieillesse, Génération Liens répond à un enjeu stratégique : éviter qu’une nouvelle génération d’aînés ne devienne invisible et isolée demain.

« Ça nous apprend plein de choses sur ce qui se passe du côté des personnes âgées, l’âgisme, l’isolement et qu’il existe des solutions. »

Un élève de 5e,
collège Saint-Joseph à Vendôme (41).

« Avant, je pensais que vieillir c’était horrible, qu’on avait mal partout tout le temps, qu’on ne pouvait plus rien faire et qu’on oubliait plein de choses mais vieillir, c’est pas forcément comme ça, on peut très bien continuer à faire des activités mais plutôt adaptées, et avec le temps, on sait de plus en plus de choses… »

Un élève de 5e,
collège Saint-Joseph à Vendôme (41).

« Je trouve que c’est bien de sensibiliser les jeunes à ce sujet »,

 

« J’ai des colis alimentaires mensuels, on me porte du lait, des pâtes, du riz pour faire mon repas du soir et le petit-déjeuner. Si je n’avais pas les Petits Frères des Pauvres, je serais complètement perdu »

Un élève de 5e,
collège Saint-Joseph à Vendôme (41).

« C’est très bien car nous savons que maintenant nous pouvons agir »

Un élève de 5e,
collège Saint-Joseph à Vendôme (41).

Parce que le lien intergénérationnel se construit dès l’école, Génération Liens sème aujourd’hui les graines d’une société plus solidaire et plus juste.

Génération Liens, le programme scolaire

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