Mercredi 31 octobre, 14h26, ça y’est, le train Paris – Lourdes vient de démarrer ! 6 heures de voyage ferroviaire au programme… mais déjà, on sait qu’on ne va pas s’ennuyer grâce au groupe de 60 personnes que nous formons :- Le Secours catholique, 20 personnes- L’aumônerie de Nanterre, 20 personnes- Les petits frères des Pauvres de Nanterre, 20 personnes Cette présence de chacune et chacun, elle commence déjà dans le wagon, mêlant un groupe chamarré et bigarré de personnes accompagnées, de bénévoles et de salarié(e)s. Tous groupes confondus, il y aura, tout au long du séjour ceux ou celles qui auront les biceps ou l’habilité à manœuvrer le fauteuil roulant d’une personne privée de sa mobilité ; et chacune, chacun, qui nous enrichira de ses paroles.Le voyage de l’espérance : ce voyage à Lourdes a duré 5 jours, mais qu’est-ce qu’il est bien nommé ! L’espoir de partager, de communiquer par-delà les frontières, il s’est réalisé. Oui, la fraternité, la solidarité, elles étaient là, permettant d’écouter les doutes, la foi, les espoirs.Au sein de la Cité saint Pierre qui accueille toutes les personnes vivant une situation de pauvreté matérielle, morale ou spirituelle , voici quelques-unes de ces paroles qui ont su être prononcées et écoutées : J’ai eu besoin de me retrouver seul, avec ma béquille sur l’épaule (Didier) Je me sentais fatiguée et solitaire. Mais là, les regards, les gestes, le partage, ça me réconcilie (Saskia) La procession aux flambeaux, c’est la continuité de ce qui a été vécu par Bernadette. Ca a été ça, aujourd’hui (Michel) Je ne me remémorerai jamais assez ce séjour. Je ne me serais jamais crue capable de faire ce que j’ai fait (Jeanine, bénéficiant à chaque fois d’un bras pour se déplacer et pallier la faiblesse de sa vue)Des bénévoles de la Cité saint Pierre, qui ont écrit à la main, sur un paper-board, ce message d’accueil : « Bienvenue à tous, dans la tendresse de Marie » Il faut savoir aussi avoir la simplicité de demander pour soi. On ne donne bien à autrui que quand à nous aussi, il nous a été donné » (Le diacre, lors d’une conférence) Je me rappelle d’une super blague : c’est l’histoire d’un gars qui atteint le sommet d’une montagne. Pour y arriver : piolet, crampons ! Et du temps, des efforts, de l’énergie, il en a dépensés ! Une fois arrivé au sommet, content, il plante un drapeau quand il entend comme en écho : C’est bien, mais là, faut continuer à monter ! … Oui, Lourdes, c’est ça, on s’aperçoit que parce qu’on est tous ensemble, qu’on peut continuer à monter ! (Yves)Oui, vous l’avez compris : rires, complicités, partages et sourires étaient présents pour cette sortie !
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