Rompre l’isolement des seniors à Besançon

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Le quotidien L'Est Républicain est allé à la rencontre des petits frères des Pauvres de Besançon qui ont récemment inauguré leur nouveau local. Retour dans l'édition du 24 septembre.

L’association, laïque, a vu le jour en 1946 en France. Au fil des ans sa mission n’a pas changé: accompagner les personnes âgées isolées en grande solitude. «Attention, on n’est pas là pour faire la vaisselle ou les courses ni pour se substituer aux professionnels de santé ou d’accompagnement», précise d’emblée Martine Vangoethem, la responsable bénévole des petits frères des Pauvres de Besançon. «On est là pour discuter, boire un café, rompre l’isolement.».Installée depuis des années au centre de long séjour Bellevaux, l’association a déménagé en avril dernier. La structure s’est installée dans des locaux rue du petit Battant. L’objectif : avoir une vitrine. Etre visible du grand public, des bénévoles potentiels, des personnes âgées et de leur famille. Car l’association a envie de se développer et, surtout, d’accompagner davantage de personnes âgées à domicile. Ce qui signifie étoffer l’équipe des bénévoles au nombre de 15 actuellement.Aujourd’hui, explique Martine Vangoethen, les petits frères des Pauvres accompagnent une trentaine de personnes, essentiellement en maison de retraite. «Accompagner à domicile est plus difficile: le bénévole se retrouve tout seul face à la personne âgée.» «Il faut gagner sa confiance», précise Jacqueline Brézard, membre de l’équipe dirigeante. «Faire preuve de diplomatie, ne pas déranger ses habitudes.»Les bénévoles, souligne-t-elle, doivent d’ailleurs suivre des formations menées par des psycho-gérontologues. «Et puis on met en place des binômes», souligne Martine Vangoethem. Cela permet deux choses, dit-elle: un «regard croisé» des bénévoles sur la personne âgée accompagnée, et une relation différenciée. «Selon la personne qu’il a en face de lui, l’aîné ne dira pas ou ne confiera pas la même chose.»La responsable souligne l’importance de ces visites à des hommes et des femmes souvent entrés en dépendance et qui, «à part l’aide ménagère et l’infirmière le matin», ne voient personne. «Parfois, c’est le seul jour où elles s’habillent et se préparent. Parce qu’elles savent que quelqu’un vient les voir.»Les fleurs de la fraternitéLes bénévoles discutent, observent (et font remonter l’information en cas de problème). Bref, ils accompagnent les personnes âgées. «On essaie aussi de les faire sortir un peu», confie Jacqueline Brézard.Les petits frères des Pauvres, par ailleurs, organisent des sorties ou des séjours dans l’une des maisons de vacances que possède l’association. Ils organisent aussi chaque année, et toujours à la même date, le 1er octobre, l’opération «Les fleurs de la fraternité». Le but : «Offrir une rose aux gens qui passent et leur demander de l’offrir à une personne âgée seule.» Cette année, les bénévoles seront au Géant Casino à partir de 10h.Les petits frères des Pauvres, 1, rue du petit Battant à Besançon. Permanence le vendredi de 12h à 17h. Contact: Martine Vangoethem au 06.38.05.03.55.C.M. | L’Est Républicain | 24/09/2014

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Rodin Munganga

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