Vivre avec un animal lorsqu’on est seul permet de vieillir en meilleure santé !

Une étude chinoise s'intéresse aux bienfaits des animaux sur le déclin cognitif. © Petits Frères des Pauvres

Dernières actualités

16 octobre 2025

Anniversaire de décès : comment honorer la mémoire d’un être cher ?

Lire l'actualité

15 octobre 2025

Lauren Bastide : penser la solitude et l’isolement à travers un regard féministe

Lire l'actualité

30 septembre 2025

Baromètre de l’isolement 2025 : quand nos actions redonnent le goût de vivre aux personnes âgées

Lire l'actualité
Voir tout
S’occuper d’un animal de compagnie, solution pour éviter le déclin cognitif ? C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude chinoise parue en décembre 2023.

Un chien, un chat ou un lapin dans sa vie, c’est la garantie de vivre mieux et plus vieux ? Plusieurs études ont déjà montré les bienfaits des animaux sur le moral, l’activité physique ou le stress. Cette fois-ci, une étude chinoise parue le 26 décembre 2023 dans la revue médicale Jama Network Open s’est concentrée sur les capacités verbales des maîtres. Près de 8 000 personnes de 50 ans et plus, vivant seules, avec ou sans animal de compagnie ont été suivies durant 9 ans au Royaume-Uni.  

Ce qui en ressort ? Vivre avec un animal, lorsqu’on est seul, permettrait de ralentir la perte de la mémoire verbale (la mémoire qui permet de retenir des sons, des mots ou des histoires). Cela permettrait également de conserver plus longtemps une bonne fluence verbale, c’est-à-dire la capacité à délivrer des informations, à faire des phrases dans un temps imparti.

Parce que c’est bien connu, lorsqu’on s’occupe de son animal, on lui parle pour lui donner quelques règles mais aussi, car il est un vrai compagnon de vie qui comble bien la solitude des jours…

« Souvent, j’ai pas le moral mais bon faut faire avec… de toute façon, vous ne pouvez rien faire quand vous êtes tout seul, quand vous n’avez personne pour communiquer, pour vous aider… (…). J’ai mon chien et puis je suis amoureux de mon chien. Alors c’est lui qui pâlit à tout ça, parce que je lui parle comme si c’était un adulte. C’est la prunelle de mes yeux. Je me rabats sur lui. Je ne voudrais pas qu’il soit malheureux ou qu’il en porte les conséquences. Parce qu’un chien ressent tout ! Si jamais ça m’arrive de pleurer, il vient me voir… », Jean, 78 ans, qui témoigne dans la 2e saison du podcast des Petits Frères des Pauvres, Même pas mort. 

Ce n’est pas simple d’être une femme, mais être une femme âgée l’est encore moins 

Du côté d’Odette, 87 ans, résidente de notre petite unité de vie la Jonquière (Paris 17e), la présence d’un chat durant le confinement avait été d’un grand secours : « Noisette me permet de tenir, je m’occupe d’elle. Le temps passe plus vite. Je la dorlote. Je lui parle. Je la caresse. Parfois elle semble comprendre ce que je lui dis. Lorsque je prends mon repas, elle est sur son fauteuil. Cela me rassure. Pendant la pandémie, ma vie a changé. », 

Avoir un animal de compagnie aide à réduire le déclin cognitif

Vivre avec un animal lorsqu’on est seul permet de vieillir en meilleure santé !
Noisette, un chaton qui a permis à Colette d'occuper ses journées pendant le confinement. © Jean-Louis Courtinat / Petits Frères des Pauvres

Plus généralement, l’étude a montré que les personnes vivant seules présentaient le déclin mental le plus important, mais que ce déclin était largement compensé si une personne seule s’occupait de son animal de compagnie. 

Ces résultats viennent corroborer ceux d’une autre étude de l’université d’Exeter et de l’université de Maastricht, qui estime que l’isolement social est l’un des facteurs de risque de démence précoce.

Pour notre Association, qui lutte contre l’isolement social, la présence d’un animal aux côtés des personnes âgées isolées est extrêmement bénéfique et complémentaire aux visites des bénévoles, qui apportent un autre type de lien social. D’ailleurs, nous acceptons en séjour de vacances les animaux de compagnie des personnes que nous accompagnons dans nos établissements et participons aux belles histoires d’adoption de nos aînés.

À LIRE AUSSI :
Partager cet article
A propos de l’auteur
Image de Evanb
Evanb

Consulter d'autres actualités

anniversaire décès petits frères des pauvres don association

Anniversaire de décès : comment honorer la mémoire d’un être cher ?

Chaque année, la date d’un décès d’un proche réveille des souvenirs. Cette journée commémorative invite à...
lauren Bastide sur la solitude et l'isolement des personnes âgées Petits Frères des pauvres

Lauren Bastide : penser la solitude et l’isolement à travers un regard féministe

Lors de la conférence « Isolement et solitude des personnes âgées : vers une crise durable...

Baromètre de l’isolement 2025 : quand nos actions redonnent le goût de vivre aux personnes âgées

En France, 2 millions de personnes âgées souffrent d’isolement. Parmi elles, 750 000 vivent en situation...

Faire un don