Gisèle, 77 ans : les Petits Frères des Pauvres m’ont redonné le goût de sortir

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Atteinte d’un cancer, Gisèle vit seule à Marseille. L’été dernier, elle a retrouvé le sourire grâce aux journées d’accueil organisées par les Petits Frères des Pauvres. Entre rencontres, rires et moments de partage, elle témoigne de ce que la solidarité peut changer dans une vie.

Un coin de campagne au cœur de Marseille

Quand Gisèle découvre le Manier, la maison d’accueil à la journée des Petits Frères des Pauvres à Marseille, c’est un véritable coup de cœur. « L’endroit est magnifique ! » confie-t-elle avec enthousiasme. Nichée dans un écrin de verdure, la grande bâtisse offre un havre de paix à quelques kilomètres seulement de son appartement HLM du 10e arrondissement.

C’est là qu’elle a passé plusieurs journées l’été dernier, dans le cadre des Estivales, un programme pensé pour les personnes âgées qui ne peuvent pas partir en vacances. « Rien que le cadre l’a beaucoup touchée », raconte-t-elle. Ces journées lui ont permis de rompre sa solitude et de respirer à nouveau, loin du tumulte de la ville.

Quand la maladie isole, la solidarité répond

Quelques mois avant ces moments de répit, Gisèle traverse une période difficile. Son cancer et les traitements la clouent chez elle.

Epuisée, affaiblie, elle n’a plus la force de faire ses courses ni de sortir. Elle se tourne alors vers les Petits Frères des Pauvres, qu’elle connaissait déjà pour y avoir été bénévole vingt ans plus tôt.

Son appel est entendu. Des bénévoles l’appellent régulièrement, lui rendent visite, l’aident à tenir bon.

« Je dis souvent à Mireille, l’une des bénévoles que j’ai souvent au téléphone : vous m’avez sauvé la vie ! »

Gisèle, 77 ans, 

Grâce à ce lien renoué, Gisèle retrouve peu à peu confiance et énergie. Ces échanges, ces attentions du quotidien, lui rappellent qu’elle n’est pas seule face à l’épreuve.

Des journées qui redonnent envie de vivre

Lorsqu’elle parle des Estivales, le sourire revient.

« J’en revenais chaque soir remplie de bonheur, complètement reboostée », se souvient-elle.

Tout, au Manier, participe à ce sentiment de fête : les repas préparés avec soin, les tables décorées, les rires partagés. 

« Les bénévoles sont bienveillants, gentils…Dans une époque très individualiste, toute cette chaleur, humanité et réconfort sont émouvants. »

Peu à peu, Gisèle se lie d’amitié avec d’autres personnes accompagnées. Ensemble, ils discutent, participent aux animations, s’écoutent. Ces moments simples deviennent essentiels.

Ce qu’elle retient avant tout, c’est la bienveillance : cette attention portée à chacun, sans jugement, qui donne envie de s’ouvrir de nouveau.

Une vie fait de rebonds et d’espoir

Gisèle est arrivée en France en 1954. Sa vie, dit-elle, a été « très compliquée », jalonnée de hauts et bas. Ancienne journaliste à Europe 1, mère célibataire, elle a connu des périodes heureuses et d’autres plus sombres.

Après des problèmes de santé, elle s’installe à Marseille pour repartir de zéro.

Aujourd’hui, son cancer est en rémission. Elle se sent plus autonome et confiante.

« J’ai très envie de retourner au Manier. Je ne le demande pas, mais si on me le propose, j’accepterai bien sûr », conclut-elle avec un sourire.

Donner, c’est offrir bien plus qu’une aide

Derrière chaque journée passée au Manier, chaque repas partagé, chaque appel bienveillant, il y a des donateurs. Ce sont leurs gestes qui rendent possibles ces moments de vie.

Comme Gisèle, des milliers de personnes âgées retrouvent chaque année le goût du lien et de la joie grâce aux Petits Frères des Pauvres.

Faire un don, c’est permettre à d’autres Gisèle de ne plus se sentir seules.

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