Mon but est d’un jour devenir Vétérinaire pour les animaux de grande taille. Maintenant, il y en a certains parmi vous qui se posent la question « Pourquoi est-il venu travailler avec des personnes âgées s’il s’intéresse plutôt aux animaux ? » Quand j’avais 19 ans je suis parti pendant deux ans en tant que missionnaire pour mon église en Belgique et au nord de la France. Pendant ces deux ans, j’ai trouvé un grand amour pour la France, sa langue, et aussi ses habitants.Il n’y a pas si long temps que ça que j’ai appris l’existence de l’organisme caritatif des petits frères des Pauvres. J’ai suivi un cours de Français à BYU et mon professeur, qui est Breton, m’a proposé d’aller passer mes vacances en tant que Bénévole pour les petits frères en France. Une fois que j’ai entendu parler de cette association et de cette grande opportunité, je savais que je voulais y aller, et je lui ai répondu sans hésitation « OUI ! »Alors, voilà. Cet été je me trouve ici à Marseille parmi un peuple que j’aime de tout cœur, parlant une langue que j’adore, dans un pays merveilleux. Ca ne fait qu’un mois depuis que je suis avec des petits frères, et déjà je trouve une grande joie et beaucoup de satisfactions. Chaque jour, j’ai l’occasion de parler avec beaucoup de personnes, qui se trouvent dans des situations bien différentes. Quelle belle expérience de voir ces personnes qui sont seules et souvent tristes, retrouver le sourire. Ces personnes sont remplies d’expériences et de sagesse. C’est certain que ce n’est pas que moi qui leur apporte quelque chose, mais plutôt eux qui me font apprendre et grandir.J’ai l’occasion chaque semaine d’aller visiter une personne magnifique qui s’appelle Laydia. Elle ne vit pas les plus faciles des circonstances, mais à chaque fois que je viens la voir, je la vois avec une mine souriante rayonnante de joie ! En parlant avec elle j’ai appris que l’une des choses qu’elle adore de plus dans sa vie, est de jouer au scrabble, mais seulement qu’elle n’avait personne avec qui elle pouvait jouer. Alors, moi, étant anglophone, j’ai accepté sa proposition de jouer avec un peu d’hésitation. J’ai appris très vite à quel point elle aimait jouer au scrabble, car après chaque partie, on ne perdait pas de temps : on recommençait une autre partie ! Pendant trois heures chaque semaine, Laydia et moi, jouons au scrabble partie après partie, et vous savez quoi ? Malgré le fait que j’aie du mal de temps en temps à trouver un mot, ou même à comprendre des mots qu’elle place sur le plateau, je ne trouve rien que du bonheur en jouant au scrabble avec ma chère amie Laydia. Je suis si reconnaissant à Laydia et à toutes les personnes que j’accompagne, et aussi pour les expériences que je vie grâce à eux.Ce sont les beaux souvenirs que j’aurai pour le reste de ma vie.
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