« Vous êtes isolé ? Vous vous sentez seul(e) ? Vous avez plus de 50 ans ? Prenez contact avec nous. » L’association des petits frères des Pauvres date de 1946 mais dispose d’une antenne icaunaise depuis seulement 2013. À destination d’une cible bien précise. « On privilégie la solitude, plus que la précarité des personnes », assure Joëlle Zaros, responsable de l’association sans local attitré dans l’Auxerrois.« Les problèmes de chauffage ou l’absence de voiture » sont d’autres préoccupations de ces personnes accompagnées par 18 bénévoles. « Je rends visite à une dame depuis un an. Au moment de Noël, elle s’est sentie seule puis a pensé à notre association », confie Joëlle.Pour certains, une visite par mois suffit »Si la responsable affectionne peu le terme de « signalements », ceux-ci émanent de divers organismes. Les appels proviennent de France Bénévolat, de l’aide à domicile en milieu rural (ADMR) de Monéteau, de l’Union départementale des associations familiales (UDAF), ou des familles directement.Marie-Jo Tremblay a rejoint l’équipe il y a tout juste un an, confortée par une série de formations à Besançon, Chalon ou encore Dijon. « Cela m’a mis un pied à l’étrier. J’ai trouvé là du bénévolat sans contrainte et je profite de ma retraite, tout en apportant ma pierre à l’édifice. » Elle compose avec Joëlle Zaros l’un des duos mobilisés sur des interventions. Selon une fréquence à la carte. « Au niveau du rythme des visites, c’est à la demande de la personne, » affirme la responsable. « Pour certaines, une visite par mois suffit. »Le binôme suit par exemple Marie-Paule depuis plus d’un an. L’octogénaire, sans enfant et victime de problèmes de santé, « a souvent besoin de parler », témoigne Marie-Jo Tremblay.« En fait, on ne voit pas le temps passer », sourit Joëlle Zaros, qui ne se cantonne pas aux visites. « Marie-Paule vient de la région parisienne et connaît peu l’Yonne. Je l’ai donc emmenée un jour à Irancy et Chitry. Elle était ravie par les vignobles. » Un repas de Noël a même été concocté chez elle.L’association des petits frères des Pauvres, fière aussi de sa sortie en péniche à Châtel-Censoir l’été dernier, aimerait maintenant étendre son réseau de partenaires. « On aimerait que d’autres services nous connaissent. Je pense par exemple aux CCAS », souligne Joëlle Zaros. En octobre dernier, l’association a communiqué de manière originale, distribuant une centaine de roses, en marge de la Journée des personnes âgées.Pratique. Tél. 06.95.41.03.65. Mail : pfp.auxerre@petitsfreresdespauvres.frLa date de création de la section de l’association des petits frères des Pauvres dans l’Auxerrois. Fondée et présidée par Jacques Dubois, qui a démissionné en mars 2015.L’âge du plus jeune bénéficiaire de l’association. Chacun est soumis à une visite d’évaluation, pour analyser « les liens sociaux, familiaux, de voisinage »…Lenombre de personnes de plus de 50 ans qui bénéficient du soutien de l’association des petits frères des Pauvres, dans l’Auxerrois : dix à domicile, huit en Ehpad (à Villefargeau et Egleny) et un au foyer de vie Cadet-Roussel, à Auxerre.Soit le nombre de bénévoles au sein de l’antenne auxerroise, fonctionnant en binôme de manière à optimiser les visites.Source : Vincent Thomasvincent.thomas@centrefrance.com
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