« La Chine »Un pays si lointain… et tout proche en même temps. C’est ici, dans cette maison dite « relais » que je vis depuis quatre ans. Quel relais ! De la rue à un havre de paix. Que dis-je ? Presque un paradis. On parle souvent des communautarismes. Les pauvres en forment-ils un ? Non d’un point de vue général. Mais oui lorsqu’ils s’organisent pour vivre ensemble car c’est un défi. Allier tous les contraires, mêler des parcours de vie si différents, apprécier chacun et chacune pour ce qu’il ou elle est, anticiper les derniers petits bobos de la vie quotidienne, nous chérir même, quelle mission de vie pour ceux qui nous accompagnent ! Ils sont deux : Ali & Aleks₁. Comment les remercier tous les jours de leur attention ? On en finirait plus.La rudesse de la rue m’avait progressivement déshumanisé. En arrivant à la « Chine », j’ai retrouvé le « socius ». En latin, socius signifie compagnon. Cela veut dire que je me suis resocialisé grâce à des mains tendues et qui, le comble, ne demandent rien en retour. C’est inouï. Quand j’étais petit, on m’avait appris à croire au Père Noël. Plus je vieillis, plus j’y crois. Ici c’est Noël tous les jours ! Un toit, un lit, une douche, un frigo, bref le minimum à un homme d’aujourd’hui pour vivre décemment. Il fallait y penser ! Les petits frères des Pauvres n’ont pas perdu le nord ! Ils ont tous simplement mis en œuvre l’Essentiel. Rien de plus, rien de moins. Merci à tous et à toutes. J’étais perdu. Chez vous, je me suis retrouvé. Je vous aime.Patrice B.₁ Ali & Aleks sont deux salariés de l’Association qui gèrent au quotidien la pension de famille « La Chine ».
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