Coronavirus : Pour Mireille, 78 ans, « le temps est long » pendant le confinement

Mireille, 78 ans, témoigne sur son ressenti du confinement. Photo d'illustration : © Volodymyr Nik - Shutterstock.com
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Comment occuper les longues journées de confinement imposé par la crise du coronavirus ? Comment vit-elle la solitude ? Mireille, 78 ans, accompagnée par les Petits Frères des Pauvres de Livry-Gargan (93), explique.

Interviewée par Télérama (08/04/2020), Mireille, 78 ans, s’est confiée à la journaliste Coline Renault sur son quotidien pendant le confinement et sur l’association des Petits Frères des Pauvres qui l’a « sauvée de la solitude ».

Elle explique notamment à la journaliste regretter l’annulation des activités collectives de l’Association les mercredis après-midi : « Cela me manque beaucoup. C’était mon seul but de la semaine. »

En vieillissant, le besoin d’être entourée

En journée, Mireille s’occupe comme elle peut pour passer le temps. Elle tricote, joue au Scrabble… seule. 

« Le temps est long. C’est malheureux à dire, mais on est bien obligés de prendre sur soi. Il n’y a pas que des bonnes choses dans la vie, et arrivé à un certain âge, on a plus besoin d’être entouré. Avec le virus, c’est encore plus difficile. » conclut-elle dans l’article de Télérama.

Depuis, pour maintenir le lien avec elle, les Petits Frères des Pauvres organisent des appels téléphoniques : « Mireille est appelée par les bénévoles qui animent le mercredi après-midi et sa bénévole de visite à domicile : ça la réconforte beaucoup », indique Estela, coordinatrice de développement social de l’équipe des Petits Frères des Pauvres de Livry Gargan et d’Aulnay-sous-Bois

Avec le confinement, les Petits Frères des Pauvres ont mis en place un système de livraison de courses. « Chez Mireille, ce sont les bénévoles qui se relaient pour lui apporter le nécessaire » confirme Estella.

Pour Mireille, « le temps est long » mais les Petits Frères des Pauvres s’efforcent tout de même de briser sa solitude à distance…

 

 

 
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Rodin Munganga

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