5- Vous vous révélez à vous-même
« De nature plutôt introvertie d’habitude, je me perçois totalement différemment quand je suis bénévole. Je deviens plus extraverti, ma parole se libère, je fais des traits d’humour, j’apprends à me taire quand c’est nécessaire… », confie Philippe.
6- Vous dépassez vos peurs et idées reçues
« Contrairement à ce que certains pensent, ces visites en soins palliatifs ne sont pas "glauques". Bien sûr, on peut voir des gens qui souffrent et des corps décharnés, mais ce qu’on voit surtout c’est l’étincelle de vie qui demeure. Même si la personne est malade, il y a cette étincelle qui reste et nous, bénévoles, on rentre dans cette brèche de vie », révèle Emilie.
« Il est vrai que les a priori sur cet accompagnement sont prégnants. On se dit qu’il faut être maso pour aller voir des malades ! Mais la vérité, c’est que je reçois énormément. C’est toujours un bonheur, jamais une contrainte ! », clame Philippe.
7- Vous appartenez à une équipe
« Je ne fais pas partie de l’équipe soignante mais je leur fais confiance et eux aussi », explique Etienne, bénévole. « On fait de belles rencontres auprès de milieux socio-professionnels variés : médecins, infirmières, aides-soignants… », énumère Philippe. « Je sens que l’on est un relai. Les infirmières nous disent le besoin des personnes de parler et le temps qu’elles n’ont pas pour les écouter », poursuit Marguerite.
Mais surtout, vous faites partie de l’équipe des Petits Frères des Pauvres… « Je suis dans une équipe qui valorise ses bénévoles. Je suis très bien suivi : nous avons des groupes de parole, des formations… Je suis soutenu mais pas contraint », remercie Philippe.
8- Vous êtes acceptés comme vous êtes
« Ce bénévolat ne nécessite aucune qualification, ni scientifique, ni technique. Il faut juste avoir 2h de libre par semaine et du goût pour les rencontres ! Il suffit d’être présent, bienveillant, attentif, se montrer intéressé et de l’être vraiment ! », détaille Etienne.
« Venez comme vous êtes ! Avec votre personnalité, votre sensibilité, vos peurs… », ajoute de son côté Philippe.
« Il faut essayer, c’est à la portée de tout le monde si on a du cœur ! », conclut Emilie.