Le château des petits frères des Pauvres, situé à Gigny-sur-Saône, accueille des personnes de plus de 60 ans, ou 50 ans avec dérogation, qui ne souhaitent pas passer l’hiver seules. « Ce sont des personnes isolées familialement, géographiquement ou par la précarité. Il y a aussi des seniors qui n’ont pas tout le confort à leur domicile », détaille Ghislaine Giboulot, l’une des bénévoles de l’association Les petits frères des Pauvres.Chaque année, du 2 novembre au 30 avril, jusqu’à 24 personnes viennent profiter de ce gîte temporaire ainsi que des services, de l’accompagnement et des animations dispensés par 14 salariés et 12 bénévoles. La directrice, Jacqueline Richy, explique que cette petite unité de vie « permet de se rebooster. Nous sommes un maillon du maintien à domicile. Nous les aidons à garder un maximum d’autonomie. »Une nouvelle page va se tourner dès la fin du mois. D’abord parce que les travaux d’agrandissement vont continuer, avec la construction d’un bâtiment de 867 m² accolé aux 626 m² existants. De ce fait, l’annexe située à quelques mètres ne sera plus utilisée. Ceux qui l’occupaient n’auront plus à sortir dans le froid et traverser la cour pour rejoindre les pièces à vivre. Le chantier de près de 4 millions d’euros prévoit également la rénovation du château pour qu’il soit davantage conforme, accessible, lumineux et confortable.Des travaux d’agrandissement et de rénovation« Dès mi-mai, on casse tout », signale la directrice. Au final, le nombre de places restera le même, mais il n’y aura que deux chambres doubles, les autres seront simples. Toutes seront équipées de « douches, de lavabos sur colonne, de WC rehaussés », liste la directrice. Et comme « avant de faire les travaux, il faut que toute la maison soit vide », l’association organise une brocante exceptionnelle du 5 au 8 mai pour vendre le mobilier, les bibelots et autres objets.Autre changement prévu, dès la réouverture en 2017, l’hébergement se fera toute l’année. La durée d’un séjour restera d’un maximum de 90 jours renouvelable une fois, en revanche, les pensionnaires ne seront plus accueillis qu’en hiver. « Nous avions déjà fait un test cet été par le biais de notre convention avec l’hôpital de Belnay, à Tournus, dans le cadre de l’aide aux aidants. Cela permet aux familles de souffler un peu et aussi de partir en vacances », note Jacqueline Richy.Thomas Borjon | Le Journal de Saône-et-Loire | Jeudi 21 avril 2016
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