Avec la hausse des prix de l’énergie et du carburant, le gouvernement a accordé des allocations supplémentaires pour augmenter le pouvoir d’achat des Français et leur donner un coup de pouce en cette fin d’année. Qui est éligible à ces aides ? Quelles sont les conditions pour en bénéficier ? Quels sont les montants ? On vous dit tout.
La prime de Noël 2021, une aide de fin d’année pour les plus modestes
Cette aide existe depuis 1998 et en 2021, elle sera de nouveau versée aux bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), de la prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité, du revenu de solidarité active (RSA) (à condition que les ressources de votre foyer ne dépassent pas certains montants) et enfin de l’allocation équivalent retraite (AER).
Le montant de la prime s’élève à 152,45 € pour une personne seule. Il peut varier pour les bénéficiaires du RSA selon leur situation familiale.
La prime de Noël est versée automatiquement.
L’indemnité inflation, un coup de pouce inattendu
Annoncée dans les médias récemment, l’indemnité inflation est une aide apportée par le gouvernement pour répondre à la montée des prix du gaz dans les logements et du carburant.
D’un montant de 100 euros, elle sera versée automatiquement en cette fin d’année (entre décembre 2021 et février 2022 selon votre statut) aux retraités, bénéficiaires du RSA ou de l’allocation aux adultes handicapés ainsi qu’aux salariés et indépendants, qui touchent moins de 2000 euros nets mensuels, soit 38 millions de Français.
Une aide supplémentaire sur le chèque énergie
En avril dernier, 5,8 millions de ménages recevaient le chèque énergie pour payer les dépenses de chauffage.
Mais face à la hausse des prix de l’énergie, une aide supplémentaire de 100 euros sera envoyée aux bénéficiaires du chèque énergie.
Cette aide sera envoyée automatiquement par voie postale au mois de décembre 2021.
Des aides qui pourront permettre à des millions de personnes âgées de souffler un peu, même si le quotidien est souvent fait de privations comme nous le confie André (66 ans), accompagné par les Petits Frères des Pauvres et qui vit en dessous du seuil de pauvreté : « Avec une petite pension de retraite, c’est très difficile de vivre, on est toujours obligé de faire des choix. Pour pouvoir vivre décemment, il faut supprimer des petits plaisirs, les cigarettes si on fume, aller boire un verre, jouer au tiercé. On ne paye que les choses vitales comme le loyer et la nourriture et c’est comme ça qu’on arrive à s’en sortir. »
Pour lui, comme pour d’autres, la crise a été un facteur aggravant de précarité.
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