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Quand les personnes accompagnées rencontrent la troupe de théâtre : ACTE 3

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Mardi 25 juillet - 15h30 –16 bis avenue Parmentier, rencontre avec les personnes que nous appellerons par leur nom de « scène » par respect pour leur identité : Gino et Joséphine

Comment avez-vous rencontré Samuel ?Samuel nous a invité à venir voir la pièce qu’il avait produit, Merlin et dans laquelle jouait Paul-Eloi. Et puis Claude, la bénévole de notre atelier culture et théâtre, a invité Samuel et Paul-Eloi à notre réunion du lundi pour échanger sur la pièce. C’est à ce moment-là où nous avons vraiment fait connaissance.En quoi consistaient les ateliers et comment avez-vous participé au projet de la pièce ?Les ateliers étaient sur la base de l’improvisation. Au départ nous faisions des improvisations sur des thèmes qui n’avaient rien à voir avec la pièce. Et puis Samuel nous a proposé de lire un passage de « l’Inversion… » et d’improviser ensuite dessus. « Je pense que notre façon d’interpréter la scène et notre vision de la situation, les ont aidés, acteurs comme metteurs en scène, à mieux l’appréhender », explique Gino. Et d’ajouter « Ce sont des situations que j’ai connues à titre perso, je savais de quoi nous parlions. »Et même si Joséphine n’a pas connu la rue comme Gino, elle a connu la galère à cause de la perte d’un emploi et des difficultés de parcours, elle-même sait de quoi parle la pièce quand il s’agit de la recherche d’emploi ou des organismes qui, soi-disant, sont là pour vous aider « c’est presque de la maltraitance morale. On attend que la personne soit au plus bas avant de l’aider alors que si les problèmes étaient pris en charge dès le départ, il y aurait moins de parcours chaotiques. » confie Joséphine.Comment avez-vous vécu ces ateliers ?Comme une sorte de révélation pour Joséphine, « au début j’étais très timide, je n’osais pas, avoue-t-elle. Mais face à l’aisance des autres et à la mise en confiance de la troupe, je me suis laissée aller à l’improvisation et ça m’a fait le plus grand bien. Je n’aurai manqué un atelier pour rien au monde ».« Moi j’ai loupé une séance et ça m’a tellement manqué, reprend Gino. Nous étions tout de même une bonne équipe, on se connaissait un peu car nous nous croisons de temps en temps chez les petits frères, mais cette expérience nous a permis de nous découvrir davantage. Il faut dire aussi que Samuel et son équipe ont su nous mettre à l’aise par leur disponibilité, leur ouverture d’esprit, leur non jugement et leur simplicité. Ce sont vraiment des jeunes super et plein de talents. » conclut Gino.Vous avez eu la chance de participer à une première lecture, qu’en avez-vous pensé ?Les acteurs jouent tellement bien et la mise en scène est si bien menée que cela donne un ton juste et véritable. La complicité et la confiance qui règnent au sein de la troupe aident aussi à la réussite de la pièce.« Je me suis reconnu dans la personne de Paul-Eloi, confie Gino, à tel point que j’ai dit à Samuel « mais comment tu sais tout ça toi ? », s’amuse-t-il.Le personnage principal est un jeune cadre, est-ce que cela vous a interpellé ?Pas du tout, au contraire, cette situation peut arriver à tout le monde, jeune comme plus âgé. Et la chute arrive bien plus vite qu’on ne le pense. Il suffit de perdre son boulot, rompre les liens familiaux, de ne pas oser parler de sa situation et nous voilà en situation de « précarité ».« Une chose m’a particulièrement marquée dans la pièce, ajoute Joséphine, c’est vrai que dans la vie, quand on rencontre quelqu’un on a tendance à lui demander ce qu’il FAIT dans la vie et non pas ce qu’il EST avant tout. Nous vivons dans une société de production et lorsque l’on connaît des difficultés on ne devient plus rien. Nous devenons aux yeux de la société, l’unique cause de tout ce qui nous arrive « c’est notre faute si… ».Et ce qui arrive à Paul-Eloi, nous l’avons connu tout comme les personnes que nous avons rencontrées dans la rue, dans l’association, ou ailleurs. Cette pièce est incroyablement crédible et donne vraiment à réfléchir, s’accordent nos deux compères.A lire également :Acte I – Rencontre avec la pièce et la troupeActe II – Rencontre avec SamuelActe IV- L’inversion de la courbe : quand les petits frères assistent à la pièce

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Audrey Achekian
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