« Je suis bénévole de la fraternité Paris des Petits Frères des Pauvres depuis janvier 2007. J’ai débuté ma mission par une visite à l’hôpital, de Léon, un ancien chauffeur de taxi qui avait travaillé toute sa vie à Paris et en région parisienne. Le courant est bien passé entre nous deux et nous avions de nombreux points en commun : il était Breton, comme moi et il était de la génération de mes parents. J’ai suivi Léon pendant 4 années. Nous avions de longues discussions.
Comme je suis musicien professionnel, un jour, j’ai apporté ma guitare lors d’une visite et j’ai commencé à chanter des chansons de son époque. Ces airs de musique le ramenaient à des souvenirs agréables de sa jeunesse, quand il allait danser dans des bals. Cette activité au fil du temps m’a été d’un grand secours, tant son état de santé se dégradait. C’est là que je me suis rendu compte de la force de la musique, et surtout de la chanson pour ramener au présent des souvenirs, et qu’elle peut encore éclairer un visage dans des moments difficiles.
Après le départ de Léon, je n’ai pas voulu faire de suivi d’un nouvel ami dans le cadre de mon bénévolat. Depuis, dans le cadre de mon bénévolat, je vais chanter à l’hôpital La Rochefoucault tous les derniers vendredi du mois et je participe à des séjours vacances avec les Petits Frères des Pauvres. »
C’est là que je me suis rendu compte de la force de la musique, et surtout de la chanson pour ramener au présent des souvenirs, et qu’elle peut encore éclairer un visage dans des moments difficiles.