Un train électrique
« Je me souviens comme si c’était hier de mon premier train électrique… ma première Micheline, c’est moi qui l’avais demandée. J’aimais beaucoup ça les trains, et j’aime toujours d’ailleurs ! », évoque avec émotion Gilbert, 63 ans, résident de la pension de famille des Petits Frères des Pauvres La Gaîté (75).
La présence des Petits Frères des Pauvres
« Mon plus beau cadeau, ce sont les Petits Frères des Pauvres. Vous savez très bien que nous sommes les oubliés, nous sommes invisibles. Quand la douleur est là, quand vous êtes dehors, qui appeler, qui demander ? Le meilleur cadeau, c’est votre présence. À cause de la honte, on ne peut même pas aller vers ses propres enfants, vers sa propre famille. On se cache. », sourit Jeanne-Rachel, 73 ans, relogée par les équipes d’accompagnement au logement de Banlieues Ile-de-France (93).
Un ours en peluche tout râpé…
« J’ai eu un cadeau de Noël qui était tellement somptueux que je n’ai pas osé m’en servir… J’étais placée chez ma tante à la campagne et ma maman, pour me faire plaisir, m’avait envoyé une magnifique poupée. Comme je savais qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts, je ne l’ai pas utilisée. C’était magnifique mais ça l’était trop justement ! En revanche, j’ai eu un très vieux nounours qui avait déjà servi à 6 ou 7 enfants et j’ai ensuite dû le donner à mon tour. C’est surtout cet ours qui m’avait fait plaisir ! Je me souviens qu’il était tout râpé ! (rires) », sourit Jeanne, 82 ans, suivie par les Petits Frères des Pauvres de Bures-sur-Yvette (91).
Le plein de LEGO
« Un cadeau de Noël qui m’a marqué ce sont les LEGO, j’aimais beaucoup ça ! » s’exclame Francis, 65 ans, résident de la pension de famille Anne-Marie Blaise (75).
Un tableau pour dessiner
« Je me souviens d’un jeu de tableau avec des chiffres et des lettres. J’avais dans les 9-10 ans. À cette époque, je voyais encore. Le jeu consistait à faire un dessin en faisant correspondre les chiffres et les lettres. J’aimais lire et écrire et surtout faire des dessins ! », Irène, 62 ans, accompagnée par les Petits Frères des Pauvres de Nanterre (92).
Un jeu de quilles et des voitures en bois
« Le jour de Noël, j’ai eu un jeu de quilles et des petites bagnoles en bois qu’on pouvait tirer à l’aide de ficelles. J’avais dans les 4-5 ans. Vous savez, le Père-Noël n’était pas très riche. C’était mon premier vrai Noël. », Jean-Claude, 75 ans, accompagné par les Petits Frères des Pauvres de Colomiers (37).
Des chocolats chaque année
« Je n’ai jamais reçu de cadeau de Noël et je n’en ai jamais fait non plus. Mais depuis que je suis avec les Petits Frères des Pauvres, eux n’y manquent pas ! Chaque année, ils me font un paquet de bonbons au chocolat. Ça me fait toujours plaisir, qui n’aime pas les chocolats ? », questionne Zaira, 89 ans, accompagnée par les Petits Frères des Pauvres de Colomiers (37).
La fameuse orange…
« Quand j’étais petite, on n’avait pas beaucoup d’argent. En cadeau, nous avions une orange. Il y avait un sapin à la maison auquel nous accrochions de petites bougies car il n’y avait pas d’électricité… Avec le recul, je me dis que ça aurait pu prendre feu ! », se souvient Ghislaine, 71 ans, accompagnée par les Petits Frères des Pauvres d’Ivry, Vitry, Villejuif (94).
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