Quelques larmes mais surtout des rires à profusion. La journée du lundi 5 juillet 2021 a été aussi solaire que celle qu’on fêtait : Ivana. Pour ses 100 ans, une fête était organisée au sein du jardin et de la terrasse de la maison du Manier des Petits Frères des Pauvres à Marseille (13). Une cinquantaine de personnes (bénévoles anciens et actuels, personnes accompagnées, quelques salariés) étaient réunies pour l’occasion.
D’abord accueillie par une haie d’honneur composée des invités, elle a pu profiter d’un groupe de musique tzigane. Ensuite, elle a pu échanger quelques mots en visioconférence avec Alain Villez, président des Petits Frères des Pauvres et Yann Lasnier, délégué général. « Elle était très émue et fière. Puis elle a chanté et conclu l’échange en disant : « Ne paniquez jamais car toujours il y aura les Petits Frères ! », une façon de dire que les Petits Frères des Pauvres ont toujours été là pour elle », explique Julie Gruhier, chargée de communication Méditerranée, présente ce jour-là.
Chanter son bonheur
La fête s’est poursuivie avec l’apéritif et le repas, toujours sous des airs de musique tsigane avec de nombreuses surprises offertes par les bénévoles : des poèmes, des chansons, un portrait dessiné par la femme d’un ancien bénévole…
Dans l’après-midi, l’Opéra de Marseille est venu se produire dans le jardin pour Ivana, plusieurs chanteurs lyriques se sont succédé. Ils ont notamment entonné « Joyeux anniversaire », « Le temps des cerises » et bien d’autres airs classiques devant une Ivana aux anges !
Pour Ivana, qui est une vraie mélomane, ce moment organisé par les Petits Frères des Pauvres restera inoubliable. D’ailleurs, elle éprouve une reconnaissance infinie pour notre Association qui l’a aidée à sortir d’une situation précaire et l’accompagne désormais depuis 20 ans : « J’avais alors une lourde dette que je ne pouvais pas payer. Une assistante sociale m’a donné l’adresse de la rue de Provence (local des Petits Frères des Pauvres à Marseille, note de la rédaction). Les Petits Frères m’ont aidé à payer. Jamais je ne l’oublierai. Depuis, je chante tout le temps parce que je suis heureuse. »
Et les Petits Frères des Pauvres ne risquent pas de l’oublier non plus… Son immense joie et son dynamisme ont fait d’elle l’égérie de quelques-unes de nos campagnes de communication : « Son sourire illumine tout le monde. Ce n’est pas un hasard si elle était sur les affiches », raconte Chantal-Marie, la bénévole qui l’accompagne depuis 8 ans.
Et son sourire n’est pas près de s’éteindre, notre centenaire confie que son secret de jeunesse c’est de ne jamais s’intéresser à ce qui est triste…
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