Vidéo : campagne d’alerte pour la cause des personnes âgées

Saviez-vous que le 1er octobre, nous entrons dans le dernier quart de l’année ? Nous vous proposons d’imaginer l’espace d’un instant qu’une année calendaire représente une vie, et qu’à partir d’aujourd’hui, nous soyons tous privés de liens familiaux, amicaux… et ce jusqu’au 31 décembre. Une expérience douloureuse, n’est-ce pas ?

C’est pourtant ce que vivent des milliers de personnes âgées chaque jour. Alors que statistiquement, à 60 ans on entame le dernier quart de son existence, pour nous, une personne âgée isolée est privée du dernier quart de sa vie. En effet, être privé de liens, c’est être privé d’un besoin fondamental, tout aussi important que de se nourrir ou de se loger. Un lien vital.

En France, près d’un million de personnes âgées souffrent d’isolement social et 300 000 personnes de plus de 60 ans ne rencontrent quasiment jamais ou très rarement d’autres personnes, tous réseaux confondus (familial, amical, voisinage, réseau associatif). Et pendant le confinement, la situation ne s’est pas améliorée : 32 % des Français de 60 ans et plus ont ressenti de la solitude tous les jours ou souvent, soit 5,7 millions de personnes. À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, il était important pour les Petits Frères des Pauvres que les citoyens soient pleinement conscients des conditions de vie de nos aînés. C’est pourquoi, notre nouvelle campagne vous fait découvrir une expérience touchante… 

« Je m’ennuie mortellement. Je suis toute seule. Mon gros problème c’est la solitude. C’est le problème des vieilles personnes. Ça doit être le problème de tout le monde, c’est-à-dire qu’on ne réalise pas quand ça nous arrive, mais qu’est-ce que c’est dur. Il faut faire avec. Je suis renfermée ici. Je suis chez moi, mais c’est comme si j’étais en prison. » témoigne Églantine, 74 ans.

L’isolement des aînés, une situation inacceptable

Pour notre Association, l’isolement des personnes âgées est une situation inacceptable. Tout au long de l’année, nos 13 000 bénévoles recréent du lien social par des visites, des activités, des sorties, des vacances… mais en ce 1er octobre, nous invitons chaque citoyen à se mobiliser à nos côtés pour dire non à l’isolement de nos aînés pour qu’ils ne soient plus jamais invisibles.

« Je suis toute seule, j’ai perdu mon mari il y a quatre ans. J’ai la chance cependant d’avoir le soutien des Petits Frères des Pauvres qui me font sortir, grâce à eux j’ai la sensation de vivre un peu. Les Petits Frères des Pauvres m’ont sauvée de la mort suite au décès de mon mari. » remercie Rita, 81 ans.

Comment se mobiliser contre l’isolement des aînés ?